Autrefois, car il me semble qu'il y a plutôt des années que des semaines, j'étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisie. Il s'amusait à me les dérouler les unes après les autres, sans ordre et sans fin, brodant d'inépuisables arabesque cette rude et mince étoffe de la vie .
...
Maintenant je suis captif.. Mon corps est aux fers dans u cachot, mon esprit est en prison dan sune idée . Une horrible, une sanglante, une implacable idée! Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude :condamné à mort!

Victor HUGO a écrit ce livre alors qu'il avait vingt six ans.
Ce roman constitue une plaidoirie conte la peine de mort.
L'auteur a voulu montrer avec beaucoup de force et de détails l'horreur que subit toute personne condamné à mort .

Nom: Jean-Baptiste Poquelin
Pseudonyme: Molière
Naissance: 13 ou 14 janvier 1622
Famille: père tapissier du roi. A 10ans,mort de sa mère. A 40ans,mariage avec Armande Béjart (actrice,20ans).
2fils (morts très jeunes)et 1 fille,Esprit-Madelaine.
Études: chez les Jésuites, à Paris. Etudes supérieures de droit à Orléans.
Professions: avocat (6 mois), puis tapissier du roi (charge léguée par son père). A 24 ans , il intègre la troupe de théâtre de la famille Béjart, qui devient, "L'Illustre-Théâtre" : il est acteur, auteur, puis directeur de troupe .
Domiciles : à Paris , puis en tournée partout en France pendant 13 ans. La troupe se fixe à Lyon et dans le Languedoc pendant 3ans , elle revient à Paris et s'installe dans la salle du Petit-Bourbon, puis au théâtre du palais-Royal.
Carrière: débuts difficiles. La troupe joue surtout des tragédies, a peu de succès et des problèmes d'argent .
Molière comprend alors qu'il doit faire rire.Dès son retour à Paris, le succès s'amplifie avec les précieuses ridicules (1659), et on le jalouse rapidement.
Par la suite, on l'attaque même violemment, car il critique certains comportements dans "L'école des femmes"(662), "Tartuffe"(664) ou Dom Juan '1665). Ses comédies sont jugées immorales et grossières, et il doit les défendre. Il écrit ensuite des pièces plus légères: " Le Médecin malgré lui"(1666), "L'avare"(1668), "Les Fourberies de Scapin"(1671),"Le Malade imaginaires(1673). Conflits fréquents avec d'autres troupes officielles ou d'autres artistes .
Santé: fragile. A 43ans, grave maladie de poumon.
Mort: le 17 février 1673, à 51ans juste après la 4éme représentation du Malade imaginaire .

NesrineInfo

mardi 12 juillet 2011

Extrait du roman: "Le Dernier jour d'un condamné " de Victor HUGO

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